lundi 3 mai 2010

José Garcia fera-t-il Iron Man 3 ?!


Sans que le film ne perde un quelconque intérêt, dès le premier opus, j’ai subi un choc : l’impression de voir José Garcia en super-héros, avec le collier de barbe, et la cambrure sous t-shirt marcel, comme dans Jet Set, quand il fait un type super gay.

Oui, du coup, Robert Downey Jr en a pris un coup dans la poupée dans mon imaginaire intérieur. Raaah, et dieu sait que pourtant… depuis Ally Mc Beal…. Et pis c’est pas un bad boy, c’est le parfait tourmenté qui attise le tropisme féminin. Le gars incompris, ténébreux, qui noie son spleen dans des substances qui rendent gaga (ouh lalaaaa !! ramama yaya !).

Donc une fois le choc visuel passé, le premier Iron man était passé comme une lettre à la poste.
On peut en dire autant du deuxième.

Le scénario ne casse pas trois pattesà un canard boiteux, mais bon, on reste dans l’éternel « gentil contre méchant », donc bon, une première confrontation un peu chiche, puis du gros lourd qui tâche pour bien finir. Je regrette juste de ne pas avoir saisi plus tôt qui était le méchant pour Stark. Parce que le coup classique du type paumé qui perd un proche et qui veut se venger du super-héros, ok, on commence à connaître, c’est même assez téléphoné comme trame, mais on aime bien savoir vite pourquoi. Je vous rassure, tout est expliqué par la suite, pour ceux et celles qui, comme moi, n’ont jamais ouvert un comics Iron Man, on ne nous laisse pas dans la brume de notre ignorance.

Que dire du film… grosso modo pas grand-chose, le moment est bon. Juste trois poins.

1. Stark a beau être méga-bon, il n’en est pas moins un personnage totalement imbuvable. Les aficionados diront probablement que, ah bah pour une fois, c’est fidèle au personnage de la bande dessinée, etc etc, fort bien ! C’est juste que… Ouais, c’est rare d’avoir à supporter un personnage aussi arrogant et prétentieux en deux heures. Encore un qui n’améliore pas l’image des milliardaires, hinhin. Non mais c’est vrai, quoi, comment il fait son maquereau avec ses mèches gominés, ses veines saillantes, et sa rétorque grinçante pour tomber les nénettes qui aiment qu’on leur fouette les tétons avec de bons mots !

2. J’ai peur que John Favreau (le talentueux ultimate fighter milliardaire que Monica de Friends avait failli épouser), se soit fait refourguer un des gars des effets s péciaux de Tim Burton pour une des premières scènes d’action, la scène de l’attaque sur les voitures de courses à Monaco. Parce que pfiouuuuu, à un moment, le méchant marche vers la caméra, sur la piste de la course automobile, et trois véhicules arrivant à toute allure s’éclatent littéralement les unes contre les autres, dans la surprise du bordel que le type a foutu sur la fameuse piste. Eh ben dites donc… c’était beau et bien fait comme dans une version remasterisée de Braindead. Ah oui, les voitures explosent joliment. Juste le découpage du personnage de Mickey Rourke, dans la scène, a dû être fait sous Paint, ou un truc du genre. Rassurez-vous, les autres effets sont très très bien, absolument superbes (pour une novice dans mon genre). Ils ont dû dégager le stagiaire rapidement, à mon avis.

3. Mickey. Mickey, Mickey, Mickey, Mickey….. raaaaaaah, Mickey….. *soupir*. Mickey….. Pourquoi ?
En 15 ans, il est passé de fuckable à bankable. Dommage pour nos yeux, tant mieux pour le cinéma et pour son banquier.
Il a été physiquement plus flippant, on peut dire que le coup est assez bien rattrapé. Si on aime les lèvres pulpeuses. Mais il tient ce rôle de main de maître. Froideur et russité russifiante. Très joli accent. Il a aussi bien fait d’arrêter de se ronger les ongles. Dommage qu’il ait des serres à la place, maintenant. J’ai beaucoup envie de voir The Wrestler, maintenant. Et de revoir Sin City. Et 9 semaines et demie. Raaaaaaaaaaaaaaaagh, miam miam miam…. Gah.

Très jolie Scarlett Johannsen. Juste madame, les boucles effet mouillé, je suis pas sûre. Mais vu comme elle est bonnasse, je suppose que c’est un détail qui n’aura dérangé aucun homme dans la salle.
(Non mais les mèches hyper séparées, façon effet un peu mouillé, ca fait clip brésilien des années 90, pub Schweppes ou Pacific, ou coiffeuse de Roubaix chez Préserva’Tif.)

En cours de route, on nous allèche avec deux allusions aux Avengers, à venir, réunissant quelques super-héros sous forme de ligue. Un clin d’œil à Captain América, et l’arrivée de Fury, qui va probablement être à l’origine de la grosse réunion. Vivement !! Gnih !

Le Robert Downey Jr du pauvre.

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