jeudi 27 mai 2010

Ground Control to Major Toooooom... ENGINES OOOON !

Lundi, je suis allée chez mon psy.

« Ah bah il était temps », « nan ? mais on dirait pas pourtant que tu en as besoin ! » : de l’un à l’autre, on s’en fiche, non seulement là n’est pas le propos de ce post, mais en plus, il n’est pas nécessaire d’avoir été gangbangé par ses oncles et tantes de Belgique pour se soulager en parlant à un inconnu pour la modique somme de «bip » doublons.

Mon médecin, qui m’a été recommandé par une exellente amie il y a plus d'un an, est fort sympathique, et utilise des méthodes qu’on peut qualifier de « hors normes ». Je ne les citerai pas toutes ici, mais par exemple il pratique l’haptonomie, je vous laisse vous renseigner.

Ce type est un curieux de nature, il est psychiatre, donc de la branche médicale des fouilleurs de neurones, mais il s’intéresse aussi à d’autres types de médecines. Moins usuelles. Ceci est un euphémisme, voyez par vous-mêmes.

Et ce lundi, il m’en a mis plein la vue. Malheureusement, je suis d’un caractère plutôt sceptique et moqueur. J’ai donc dû réfréner mes paroles et me contenter d'observer sagement, en mode poupée de chiffon.

Parce que dès que l’on aborde une question de pure biologie avec lui, alors il dégaine : la magnétothérapie !
Le but n’est pas de transformer un patient en un X-men, mais de… faire un diagnostic de l’état du corps en fonction des fréquences scannées.
Je me suis un peu renseignée, aucune étude n’a montré de résultats en quoi que ce soit, bon, ce serait utilisé en Russie et aux States sur les astronautes (ou cosmonautes) qui reviennent après de longs séjours dans l’espace, où le champs magnétique terrestre a tellement manqué à leurs cellules, qu’il est bon de les « reprogrammer » un peu, et de les remettre dans le droit chemin de la Terre.

En mon for intérieur, je n’y crois pas assez pour bénéficier d’un effet placebo quelconque, et je me dis que ca peut pas être bien pire que de porter un bracelet un métal avec des bouboules ou de se trimballer un Iphone dans la poche à longueur de journée. Ou de vivre dans un immeuble sur lequel sont plantées 3 ou 4 énormes antennes télécom.

« Votre corps est comme une radio, en fait, chaque cellule émet une fréquence, qui est propre à elle-même, comme une station de radio. Mais parfois, les fréquences changent insensiblement, comme quand vous écoutez Europe 1 sur 104.75 au lieu de 104.70, ca grésille. Les cellules, c’est pareil, si ca ne vit pas sur la fréquence qui lui est propre, elle n’est pas en fonctionnement optimum. »

Ah bon. Si vous le dites. Donc, on va voir si je grésille, et d’où ça donc.

Alors ca commence par un harnachement, des scratchs aux chevilles, aux poignets, une cagoule en élastiques et un scratch autour de la tête. Déjà là, j’ai eu du mal à réfréner mon rire, mais j’ai réussi. Puis se plante devant 2 ordinateurs portables, et je suppose que ça commence.

Sur l’un des deux ordis, il me montre, au bout de quelques minutes, une représentation schématique d’un corps humain, et quelques zones sont spécifiquement indiquées. Les zones probablement "déréglées".

« Vous êtes enrhumée, en ce moment ? »
« Mmmmnon. »
Silence
« Mais peut être que j’incube ? », que je lui lance, pour jouer le jeu.
« Exactement. »
Silence
« Ah, vous êtes sujette à l’herpès ? »
« AH NON ALORS !!!!! »
Je suis blême, mes joues son molles et mon menton touche terre tant ma bouche est béante d’indignation.
Bordel.
« Enfin bon, je sais que l’herpès est une forme de virus qu’on peut se trimballer toute sa vie sans jamais le savoir et ne jamais subir un seul symptôme disgracieux, mais… jamais rien vu !!!! »
« Bien, eh bien j’ai détecté un virus d’herpès, localisé dans vos sinus. »

Il me montre l’ordi, en effet, en 3D y a un gros virus violet, avec un quart découpé pour montrer les différentes strates à l'intérieur. Je vous fais tout de suite part de ce que j’ai compris de comment ça marche, hein, c’est pas un scanner ou de l’imagerie qu’on a fait. En gros, je suppose que son équipement récupère toutes les fréquences émises par le corps, arrive à les resituer sur le shéma symbolique d’un corps, un peut comme si on plaçait des villes sur une carte nue, puis, les fréquences qui ne correspondent pas à des systèmes bio humains ou des organes, il doit les rechercher dans une banque de donnée, pour voir l’organisme le plus probable correspondant à ladite fréquence. Donc là, voilà, la fréquence devait correspondre au petit virus violet, et la machine affiche l’aspect de la bête.
Sauf que juste derrière, il me montre aussi sa séquence d’ADN, et où on va l’attaquer avec son appareillage magnétique, et hop, on attaque les zones, qui changent de couleur en fonction des attaques portées.
Un joueur de RISK aurait pas mal apprécié, je pense. Ou un fan de Star Wars.

Puis il tripatouille l’autre ordinateur. Et il me tend un bouquin.
Alors, je vous préviens, on s’éloigne encore un cran du monde rationnel, donc, euh, préparez-vous.

L’auteur dudit bouquin se base sur le concept des quelques méridiens de la médecine chinoise, qui traversent le corps en une multitude de points clés, qui habituellement servent par exemple à pratiquer l’acupuncture. Pour chacun de ces points, la médecine chinoise a déterminé des symptômes, voire des maladies possibles, ou vie et versa, on a une douleur, une maladie, et le médecin chinois se penche sur le cas des points concernés.
Ah, et le bouquin, en plus des points, des symptômes physiques possibles, affecte à chaque point des symptômes psychiques possibles, voire des éléments vécus possiblement impactant pour l’équilibre psy du patient.
Ex : Point machin sur le méridien truc, « éducation par deux mères ou hémiplégie familiale, manque chronique de temps ou syndrôme de la 25ème heure)

Où en étions-nous ?

Ah oui. Alors son ordi, à lui, sur un autre logiciel, et toujours grâce à l’étude du magnétisme de mon corps, détecte les points d’acupuncture de mon corps qui sont « sensibilisés ».
Il me tend le bouquin, pour m’annoncer mes points faibles (au sens propre, donc), pour que j’aille trouver dans le livre, les symptômes bio et psy probables associés.
Bon, je suis toujours pas mystique, dans le genre, mais y a des trucs qui m’ont parlé. Mais comme je me suis un peu crue conne comme un client de voyant-médium-liseur-de-tripes-de-sanglier, j’ai tué le temps en lisant presque tout le bouquin.
Des points d’acupuncture, y en a plus d’une centaine, je crois, alors j’ai regardé ailleurs pour voir si je me serais sentie concernée par ceux qui ne m’ont pas été annoncés.
C’est pas probant. Beaucoup ne m’auraient pas parlé, mais certains oui, bref.

J’ai eu besoin de parler, alors je me suis sentie obligée de commenter l’un des symptômes qui me correspondait, et que j’ai trouvé drôle.
« Ah, dites, c’est dingue ça, ici, ça dit difficulté de marcher sur des rochers, douleurs plantaires », et justement, je suis incapable de marcher sur des galets à la plage, c’est une vraie torture !! »
« Hum hum. »
Ok, c’est là que j’ai décidé de me taire, de toute évidence, il était bien trop occupé à me rerégler mes shakras tout défoncés comme des chous-fleurs.

Voilà.
Mes paupières devenaient lourdes.
« Ca va, vous n’êtes pas trop fatiguée ? »
« Si un peu, mais je pense que c’ést la chaleur et le fait d’être allongée depuis une heure et demie. »
« Non non, c’est le processus, c’est assez épuisant."

Si vous le dites…

Bref. Faut croire que je suis toute remagnétisée. Je peux retourner dans l’espace quand je veux !

PS : je ne suis toujours pas enrhumée.
PPS : au delà de cette séance surnaturelle, il me faut admettre que le type est bon dans son domaine d'origine, ne nous méprenons pas, un mec curieux de méthodes inhabituelles n'est pas forcément incompétent dans sa spécialité. Les résultats sur une excellente amie à moi sont assez probants pour m'en convaincre ^^

vendredi 21 mai 2010

Le théatre, c’est comme la vie… quand c’est parti, c’est fini !

Pour les amateurs, s’il en reste, c’est moins que sûr mais bon, le titre est issu d’une très vieille petite annonce d’Elie Semoun.
Ca, c’était pour poser l’ambiance.

Et donc, depuis octobre 2009, j’ai intégré un club théâtre, réalisant ainsi un fantasme qui date de mes 18 ans, donc presque hier, et que je n’avais pu réaliser à l’époque, vivant sous le joug de grands-parents très soucieux de ma réussite scolaire. Les pauvres, s’il se doutaient que le temps économisé en n’allant pas au club de théâtre n’a pas été utilisé à révise !
Bref, forte d’une frustration de presque trois lustres, m’y voici, m’y voilà.

La séance commence presque toujours par une petite séance de relaxation, histoire de se débarrasser des soucis de l’extérieur, de libérer l’imaginaire et de ne pas se trimballer les casseroles de la journée pendant le cours.
Puis suivent quelques exercices.
Parfois un peu difficiles, car faisant appel à un minimum d’imagination (qu’on n’a pas forcément au sortir d’une journée principalement vouée aux bytes, mais passons), ou à une organisation de groupe (pour des petites impros, par exemple).

Et parfois, c’est très drôle, voir assez abasourdissant (sans déc, abasourdissant, ça existe, j’ai eu un doute énorme, mais google, wikitonnaire et tous le reste du monde a l’air d’accord, alors, avis aux amoureux des mots inusités !).

Exemple. Le lâcher prise.
Il s’agit là, évidemment, de s’oublier complètement, de faire fi de sa propre personne, personnalité, histoire, sentiments, etc, et de se laisser librement aller à l’être à incarner. L’exercice consistait à jouer un diner de 4 personnes, pendant lequel chaque convive se transforme en un animal, développant petit à petit, par petite touches distillées au cours du repas, des tics physiques, verbaux, cris et autres astuces de jeu, pour marquer la transmutation.
Ma voisine : « ooh, mais vous avez changé la déco ? boooaat » lançant en avant menton et nez, dans le fameux geste du picorage.
Moi à ma voisine : « ouuh, dis donc, ça va toi ? tu nous a fait peur à l’instant, dis donc ! OUH OUH AH AH AAAAAAH » cognant gentiment son épaule de mon poing , comme tout bon singe qui se respecte.
Et ainsi de suite. Jusqu’à ce que chacun joue intégralement le rôle de l’animal qu’il a choisit, et qu’on se retrouve tous à courir dans tous les sens dans la pièce, poussant les cris les plus improbables.
Ben, je me suis jamais sentie aussi singe. J’étais le singe. J’avais réussi l’exercice. Je faisais les cris, je levais les bras, phalanges molles, puis les baissais et m’accroupissais pour un galop simiesque.
A tel point que lorsque l’exercice s’est terminé, j’ai entendu comme un « PLOC ! » dans ma tête (un suicide neuronal ?), comme si je revenais au réel, j’ai rougi jusqu’à la racine des cheveux et suis allée m’asseoir discrètement, réalisant qu’il allait falloir que j’assume totalement l’image que je venais de renvoyer.

Autre exemple l’interprétation de chanson
L’idée n’était pas de forcément et littéralement chanter une chanson, chanson que chacun pouvait choisir librement, de préférence en français, point crucial pour que tout le monde soit en mesure de comprenne la fameuse interprétation de la personne sur scène.
Une jeune fille, de caractère plutôt emprunté, a surmonté sa réserve en faisant un playback d’interprétation sur les Flamandes de Brel. Et sans le vouloir, elle s’est mise à sensiblement faire des mouvements plutôt hip-hop/r’n’b. Ben ça avait super la classe, c’est ce qui m’a fait réaliser que cette chanson a une rythmique hyper moderne, l’ensemble était génialissime. Pour ma part, j’avais choisi Game Over, de Clarika, où la chanteuse raconte une journée de loose totale, qu’elle passe à se goinfrer, se faire des grimaces de top modèle devant la glace, regarder des daubes à la télé, prendre des bains en buvant du thé, tout ça au lieu de travailler. Donc culpabilité, la merditude intérieure, se terminant par une explosion disco. Que j’ai interprété assise sur une chaise, enchaînant les pauses blasées, déconcertées, vannées, mimant la fatigue, la lassitude, la culpabilité, etc, tout en dégoulinant petit à petit du siège vers le sol, pour finir par une interprétation disco pas piquée des hannetons. C’était super à faire, la chanson se prêtait vraiment à une forme de jeu de scène, je m’en suis pas mal délectée.

Mais les choses sérieuses se profilent petit à petit… Il faut maintenant préparer le spectacle de fin d’année. Deux pièces seront à l’affiche : Un Air de Famille, et Cuisine et Dépendances. Oui, deux Bacri/Jaoui. J’ai la chance de jouer dans les deux, deux rôles aux antipodes : la mère acariâtre dans un Air de Famille, et la femme active qui revoit son ex d’il y a 10 ans dans Cuisine et Dépendances. Rien à voir, les deux, là. La mère est très caricaturale, ce qui a l’air un peu plus facile, et qui l’est, d’ailleurs, j’ai l’impression. Par contre, l’autre rôle, est assez naturel, et alors c’est stupide, mais c’est très compliqué de faire du naturel qui se met en colère ou qui rigole. Parce qu’il n’y a rien à exagérer… Enfin, on verra bien.

Et ça entraine la mémoire ! Car, dans l’apprentissage du texte, ce n’est pas apprendre ses propres tirades qui est difficile. C’est d’apprendre à les recaser, à intervenir pile au bon moment, en fait, il faut tout autant apprendre son texte que celui des autres ! Et ça, c’est la pression. Pour le moment, je m’aide encore de mes bouquins pour resituer les interventions, et parfois quelques répliques, mais il va falloir déjà terminer d’apprendre mon texte, et ensuite masteriser le replacement. Pfiouuuuuu !!!

Et passer en chinage de friperies pour le costume de la mamie ! Ca va donner !

Et puis on peut dire que commencer une arrivée sur « il faut que je fasse pipi tout de suite, moi », ça a la classe suprême ! Et ça me colle à la peau ! ^^



mardi 18 mai 2010

Fosse Sceptique, oh que oui !

J’ai du bol, parce que j’ai vu pas mal de concerts, finalement. Non, j’y repense, parce qu’à peine après avoir atterri à Paris, vendredi dernier, hop, on s’est précipités au Zénith, avec Mista Lova, Bunk et Fio (et son chewie), pour aller voir Madness, et on apprend à l’entrée, que la première partie, c’est les Wampas.

Eh bien je suis toujours contre les concerts en fosse. Je vais pas revenir une fois de plus sur mon embourgeoisement moins que latent, mais… non, c’est juste pas possible.

Première année de Solidays, Iggy Pop. En fosse. Le pire moment, c’est quand j’ai senti ma cage thoracique s’enfoncer en moi-même, j’étais super bien placée, contre la barrière, c’est juste dommage de plus pouvoir respirer. Hop, sortie par les aisselles par un gars qu’on peut appeler Mammuuuuuth, celui de Nikki Larson. Le meilleur moment, c’est quand Iggy Pop s’est jeté dans la fosse, juste au dessus de nous, et que je l’ai tripoté à mort, cheveux de bébés, uhuh. Me suis pas lavé les mains jusqu’au lendemain, pour transmetter la sueur d’iggy Pop à ma mère, qui est bien plus fan que moi. ^^

Concert de Bénabar à Bercy. Avec Madame X, qui déteste, mais y est allée par amitié pour moi. Fosse. Au fond. On a beau féliciter intérieurement les organisateurs d’avoir installé des écrans géants, ca n’a quand même pas le même goût.

Concert de Shakira, en fosse, Bercy, avec Mista Lova (là, Madame X m’a conchiée d’emmener Mista Lova, estimant qu’elle avait déjà donné de sa personne, et qu’elle méritait dédommagement après le traumatisme Bénabar. Dieu merci, on a rééquilibré les choses en allant voir Marylin Manson, Gwen Stefani et Linkin Park ensemble. Et puis on a tout refoutu en l’air en allant voir les New Kids on The Block ensemble !!). Bon, ben rebelotte. Une bête équation mathématique, quelques statistiques, et hop, mettez une foule compacte dans une salle, un bon panel de français et françaises, et à 6 mètres de la scène, mettez une naine de 1m55. Merci les écrans géants. J’ai quand même aperçu vaguement les voiles dont elle jouait, de loin, sur scène, pendant une danse. Whoooohoooo.

Concert de Madness, Rock en Seine, y a pas le choix, y a pas de sièges, ou alors, faut se mettre très loin dans l’herbe. On était assez proches de la scène, s’il y avait une notion de rang, je dirais le deuxième rang. J’ai plutôt bien vu tout ce qui se tramait là haut, surtout que devant moi, une adorable quinquagénaire allemande se tournait régulièrement pour s’assurer qu’elle ne me bouchait pas la vue. Je t’aime madame, tu es gentille ^^
Par contre, j’ai découvert un autre phénomène de fosse : la déformation acoustique. Et là, c’est tout simplement l’horreur. « Il chante pas un peu super faux, là, le chanteur ? » « Nan, pas du tout » « Ah bon… » C’est le sourcil levé que je recevait des notes fausses.

Ben ça me l’a refait dans la fosse du Zénith vendredi, toujours pour Madness (pour les Wampas, j’ai pas pu juger, je connais que la chanson Manu Chao eheh). Au bout de 3 chansons, je ne reconnaissais pas les morceaux qu’ils entamaient, obligée de me boucher vaguement les oreilles, pour faire caisse de résonnance dans ma tête et que les notes se réagrègent. Ca marche, mais c’est très surprenant de ne rien comprendre à ce qu’il se passe (et je jure que les fumées qui s’achappaient du join et de la bouche de mon voisin, aux relents très forts de cannabis, n’avaient rien à voir dans ces conflits harmoniques !).

Au passage, les Wampas sont des tarés, on aime ou on aime pas (je connais trop mal, sincèrement), mais les mecs se défoncent, notamment Didier, qui slamme avec son micro dans la fosse, puis sur une chaise avec son micro dans la fosse, façon mariage juif, puis marche sur les gens dans la fosse, puis fait des châteaux d’amplis sur la scène et monde dessus pour faire Jésus, puis fait monter des enfants pour chanter c’est Noel, puis fait chanter sa bite au micro, puis se fourre le micro dans la bouche attrape sa gratte et repart dans la fosse, en faisant hurler sa glotte à qui mieux mieux.
Un dingue, vous dis-je.

Je ne m’explique toujours pas pourquoi je n’ai pas offert des places assises à Mista Lova… enfin bon, à moins d’un artiste EXTRAORDINAIRE et en train de mourir, et pour qui il ne reste que des places debout, ou alors pour Jackson s’ils le ressucitent, je vais continuer d’éviter la fosse.

PS : autant dans le métro, j’avais bien saisi que mon nez est à hauteur des aisselles des gens, et du souffle qui sort de leurs bouches puantes, autant j’avais oublié que dans la fosse, j’ai les nichons à hauteur des coudes des gens qui pogottent ou juste, qui dancent… ouille. On fait vachement moins rebelle à danser du ska un bras/bouclier en travers des nichons, et l’autre mains sur le sac à main façon Bernadette, hihihihi.

lundi 17 mai 2010

Je critique beaucoup, mais on a bien ri ^^

La bonne nouvelle de ce moi de mai, c’est que l’ambiguïté de mon sexe (masculin) présenté sur mon passeport ne dérange toujours pas les autorités, françaises ou tunisiennes. Vive le risque !

Donc voilà, nos vacances Sea, Martini and Sun sont terminées, à Madame X et à moi-même. Dites donc, qu’est-ce que ça file… pfiou là là.

Comme nous sommes de vieilles mégères acariâtres, nous n’avons que très peu discuté à bord de l’avion ou même en attendant de passer la douane tunisienne, car les seuls commentaires que nous mourrions respectivement de faire, concernaient systématiquement les gens qui nous entouraient. Que voulez-vous, la race humaine est une source inépuisable de languedeputage. Entre le monsieur qui ressemblait à un vieux Didier Bourdon, le monsieur qui ponctuait absolument TOUT de « ah oui, très bien », et le monsieur seul qui a pris la tête aux 5 rangs alentours de l’avion au grand dam d’à peu près tout le monde ( attention, extrait : « non mais Josiane, je t’assure, je ne lui répondais pas, exprès, mais il continuait, que voulais-tu que je fasse ?!! » « ah oui, très bien »), on n’en pouvait plus de se taire, mais c’était ça, ou la paire de claques, dans le doute, étant douillette, je me suis abstenue d’ouvrir ma grande gueule de parisienne snobinarde et prétentieuse.

Atterrissage à Monastir, donc, le voyage indiquait Monastir, nous avions conclu que ce serait notre endroit de villégiature, mais non, nous montâmes dans un bus, direction Nabeul.
«Ah, Madame X, un monsieur avec un panneau Marmara !... Bonjour Monsieur !! »
« Bonjour mesdames, quel hôtel ? »
« Nous n’en savons rien, nous avons acheté le voyage qui n’indiquait pas le nom de l’hotel ! » (quand je vous dis qu’on aime le risque, je ne plaisante pas !)
« Ah ! Vous êtes Elodie ? »
(Putain, là, il nous a soufflées !!)

Bref, il nous restait encore 1h30 d’autocar, avant de découvrir l’hotel mystère…. La tension montait dans nos têtes, aurions-nous la chance d’avoir un accès direct à la mer ? Allions nous tomber dans un sombre bouge ? RAaaaah. C’est donc après avoir débarqué une bonne partie de l’autocar, qu’on nous a envoyées au Vime Lido de Nabeul, je peux vous dire qu’on a surveillé la route, en pleine nuit, s’assurer qu’on reste près de la côte, c’est pas commode, un suspense insoutenable ! Bon, je vais faire court, sur ce point, oui, on avait les pieds dans l’eau. Trop cool !!

Jolie chambre, super propre, salle de bain de ministre, BALCON énorme !! Idéal pour se taquiner gentiment au Martini acheté en duty free, et se mettre nos races aux cartes sur la Nintendo DS !! Hourra !!
Il faut dire que c’était plaisant comme chambre. On a juste trouvé que les lits manquaient un peu de clous. Enfin, pour des planches de fakir, quoi. Oui, c’était un peu corsé, niveau literie… pour tout dire, d’habitude (et comme l’a bien raconté Foresti dans son sketch avec Paulo), on regrette d’avoir un bras qui gêne quand on se met sur le côté. Celui qui est contre le matelas. Mais d’habitude, il s’enfonce quand même. Ben là, on regrettait d’avoir tout le reste du corps à supporter.

Bon, je vous épargne le descriptif de la piscine, de la plage, c’est inhumain, surtout quand on voit qu’il fait quoi, 12 ou 13 degrés ici ?... moui.
Finalement, on a quand même décidé d’aller voir ailleurs si on y était, et c’est assez drôle, parce que du coup, bah… on y était.

« Bonjour, je serai votre guide pour la journée, je m’appelle Fati. Comme Fatima. Ou Fatigué ! Tout le monde est là ? Non ? C’est pas grave, j’ai droit à 7% de perte ! »
C’est donc accompagnés de Fati le rigolo, que nous nous sommes baladés dans Sidi Bou Saïd, jolie petit ville, vue plongeante sur la Méditerranée, au milieu de maisons d’un blanc éclatant, volets/fenêtres/portes aux allures orientales d’un joli bleu, ce n’était pas sans rappeler les quelques photos des petits villages grecs qu’ils affichent sur les annonces des voyages en Grèce. Puis Carthage, les ruines, les ancien thermes, la villa présidentielles que t’as intérêt à pas photographier, on te le dit en long en large et en travers, en fait, on ne photographie pas les bâtiments qui arborent les couleurs de la nation. Tout court.
Puis après un bon couscous estival, direction Tunis et son souk. J’étais plutôt contente, j’avais gardé un souvenir assez mitigé du souk de Kusadaçi, en Turquie, où nous étions allées, il y a quelques années de cela. Purée, c’était rien, en comparaison de Tunis ! Des centaines d’échoppes de 50 centimètres de large bordant les deux côtés d’une sombre ruelle piétonne, dans chacune d’entre elles, un, voire deux vendeurs, nous hélant, nous alpaguant, nous attrapant, chacun leur tour, pour nous montrer leurs merveilles, nous donner des choses gratuitement ( genre !), nous allécher avec des tarifs dont nous savions que jamais, même en négociant à la mort, nous ressortirions gagnantes. « Babouches climatisées, pas cher !! », j’ai ri en entendant la phrase « catchy ». Puis déçue quand je me suis aperçue que ce n’était pas une blague one-shot, mais « le bon mot » de tout le souk. Muf. Dommage. Finalement, on s’est faites draguer par un couple de jeunes hommes, surtout par un, d’ailleurs, je crois que l’autre en avait un peu marre, ou avait juste bien saisi, LUI, qu’on n’était pas intéressées pour deux souks. Hihihihi. Nous avons donc fini l’après-midi à la terrasse de l’hotel qui était notre point de rendez-vous pour le retour. Deux bières et deux cocas plus tard, oh my, le dragueur est de retour avec son pote, et revient à la charge !
« Ah, mais Carthage, c’est mieux l’été ?! Pourquoi vous venez pas l’été ? Comme la côte d’Azur ! Moi, par exemple, je vais en France deux fois par an ! Tu vas au ski ? Tu connais Valmorel ? »
Il se trouve que oui, étrangement, j’y vais tous les ans, je ne suis d’ailleurs allée que dans cette station de toute ma vie.
« Ah tu connais ?!! Ben viens chez moi, à 250 mètres, j’ai plein de cartes postales de Valmorel !! On peut toujours pas vous payer un verre, alors ? »
« Non merci. Mais merci. Mais non. »
Bon, finalement, ils sont partis dans la chaleur caniculaire de Tunis, et du coup, on s’est aperçues qu’une poubelle sur le trottoir plus loin, fumait. Nous le signalâmes au serveur, qui se mit les mains sur les yeux en rigolant, style « ouh làààà !! on va dire qu’on a rien vu !! », ce à quoi je finis par mimer les trois singes : main sur la bouche, mains sur les yeux, mains sur les oreilles. Extatique (j’adore ce mot en ce moment), il m’a tendu la main pour un high five.
Madame X, consternée : « ah oui, ok, donc à lui, on lui dit mon sieur, il y a peut être le feu là bas, et sa réponse c’est give me five ? »
Apparemment, ouais.

« Bonjour, je serai votre guide pour la journée, je m’appelle Sara. Tout le monde est là ? Non ? C’est pas grave, j’ai droit à 10% de perte ! »
L’enfant en moi souffert pour la seconde fois de s’être fait avoir avec cette petite phrase qui n’est encore qu’un running gag à touristes, désespoir…
Sara enchaîne au micro dans l’autocar :
« Vous saviez que la Tunisie est le premier pays que Sarkozy a visité après son élection ? Il nous a vendu une centrale nucléaire, et offert les radars automatiques routiers. Beau cadeau, n’est-ce pas ? »
Ambiance.
Nous avons donc visité, en la compagnie de Sara, quelques endroits de la ville de Kairouan : les bassins des aghlabides (réservoirs d’eau potable datant du 9ème siècle), la Grande Mosquée , et le mausolée du Barbier (Saint homme ami du Prophète), très jolis endroits.
Et là, le sort s’est jeté sur nous, pauvres touristes, lourds d’euros et de cartes titanium. Introducing : la visite de l’atelier de tissage de tapis. Comprenez : la boutique du coin qui après 1h30 de blablah commercial, vous montre une dame qui fait des nœuds et vous montre la technique.
On en a bouffé du tapis. Ah ça, il est très très bon orateur, le monsieur qui tient la boutique, avec ses trois larbins, on a eu droit à un sublimissime feu d’artifice de tapis, spécialité de Kairouan, des kelim, des tapis berbères, ca fusait dans tous les sens, clac un jasmin aux tons naturels « UN BIJOU !! », blam un kairouan dans des magnifiques tons de bleu « UN BIJOU !! », vlam un kelif unique au monde « UN BIJOU !! », kaboum un énorme tapis berbère beige « UN BIJOU !! ». Il sait faire l’article, le bougre, il nous a assommées, vendant chaque taille pour le meilleur endroit de la maison, de l’entrée aux chiottes, tout y est passé ou presque (je ne suis pas sûre, j’ai peut être fait un blackout), bref. L’horreur. Parce qu’après l’étalage, on n’est pas sortis, hein, ah non ! Ils ont retiré et replié les tapis un par un, en les exhibant lentement, attendant qu’un client se manifeste. Peine perdue. Personne ne s’est soulagé de ses 700 euros (et pourtant, c’est pas faute d’avoir subi aussi le descriptif de comment niquer la douane, et l’état, et les taxes, et la TVA, « mais je fais confiance à l’intelligence de nos clients, pour cela, n’est-ce pas ? »). Tin, sans déc. En tous les cas, ils sont prêts pour Broadway, niveau chorégraphie.
Finalement, on a visité une merveille de colisée, à El Jem (et les holograms), très bel endroit, on peut monter dans les gradins, dans les galeries (qui servaient à accéder aux gradins, en toute logique, et qui étaient construites de façon que les castes sociales ne s’y croisent jamais), et les fosses, bon, je m’y suis pas attardé, aime pas trop, un peu trop de toiles d’araignées à mon goût… Fort bel endroit, qui a pris encore en mystère lorsque l’appel à la prière à retenti du haut des différents minarets du coin, résonnant dans tout l’amphithéâtre. Surprenant, étonnant.

La fin du séjour a été plutôt calme. Si ce n’est que pour une fois qu’on dormait comme des poids morts, le téléphone de la chambre a sonné. Et dans mon sommeil cotonneux, je n’ai que peu de souvenirs de la conversation à part quand la voix, sans accent, plutôt douce, pas tellement psychopathe ou gars qui se pignole a dit :
« puis-je me permettre de vous demander votre nom ? »
Ce à quoi, j’ai BETEMENT, mais alors, BETEMENT, répondu. Mais faut être stupide, hein. Nom de famille et prénom.
« Et vous, vous êtes qui ?!! » que je rétorque, non mais.
Poète maudit : « Cela n’a pas d’importance… je cherchais… un ami…. » (comprenez : de l’amitié).
Ben j’en ai pas à revendre, moi à 1h30 du matin, de l’amitié !!
C’était tellement bizarre, et dérangeant comme coup de fil, que je suis restée figée dans le noir, les yeux grands ouverts pendant plusieurs minutes, incapable de me rendormir, tendant l’oreille, à l’affût du moindre bruit qui proviendrait du balcon ou de la porte de la chambre. Panique.
Bon, mais en fait, rien. ^^

Fin de séjour calme, donc.
Jusqu’à cette perle à l’aéroport. Une perle, vous dis-je.
On a retrouvé une majorité de ceux qui étaient arrivés par notre vol. Logique.
Dont le dingo qui parlait super fort à tout le monde, le monsieur j’ai tout vu, tout vécu, je sais mieux, chut, taisez vous, je vous explique.
Nous montons l’escalier à roulettes qui mène à la cabine de l’avion. Ce monsieur était deux couples avant moi. Figurez-vous, qu’il se met sur le côté, laisse passer les deux couples (je me dis en moi-même, bon, il doit cherche sa carte d’embarquement), puis en passant à côté de lui, je constate qu’il a posé la main à plat sur le métal de la carlingue, puis ouvre les yeux en grand et s’exclame, tel l’illuminé :
« AH !! TOUT IRA BIEN SUR LE VOL, JE N’AI PAS EU DE FLASH !! »

Scary people !!

PS : j’ai bien fait de mettre de l’indice 30 pendant une semaine, et de juste hâler, ca m’a permi de prendre un bon coup de soleil pendant un pique nique à Montsouris hier ! Hihi

jeudi 6 mai 2010

Il venait d'avoir 18 ans, il était rond, comme un ballon, fort comme un marseillais.


Mon voisin de bureau est un grand fanatique de l'OM.
Ca fait 3 semaines qu'on entend parler que de ça, ils vont gagner, ils vont tout déchirer, tu comprends, ca fait 18 ans.

Ludo : "17, moi je compte 93."

C'est du chinois pour moi, mais bon, peu importe.

Et donc, voilà, ça y est, ils sont qualifiés/vainqueurs, etc etc.

Mika, collègue peu concerné par le sujet (lui aussi) :
"Bah alors, t'es pas à la Canebière en train d'exhiber ton cul ?"

Ludo : "Mmmmmm naaaaa..."

Ouam : "Ecoute, te prive pas, tu peux t'entraîner ici !!"
(note : je suis en train d'inverser les tendances, et je me spécialise petit à petit en harcèlement sexuel envers les hommes, y a pas de raison aprèsn tout, hein)

Ludo : "Ben y a pas de port ici, pour s'entraîner !!"

Ouam : "Tu plaisantes, c'est blindé de porcs, ici..... MWOUAHAHAHAAHAH."

J'ai vraiment fait le rire démoniaque.
Pour faire oublier la nullité de la vanne.

Mais bon, vanne nulle contre fan de l'OM, hein...

On est limite Confessions Intimes, aujourd'hui, ici...

mercredi 5 mai 2010

La fameuse informatichienne


Je suis la seule personne de sexe féminin qui exerce le métier de support métier sur les domaines informatiques là où je suis.

Et dans mes tâches, il y a la surveillance de tous les traitements récurrents qui se lancent tous les jours. Parfois, ils sont critiques et s'ils ne tournent pas, Toutatis peut violemment nous prendre par derrière, soit ils ne tournent pas, et oh bah c'est pas grave, c'est pour demain.

Et parfois, ces traitements sont des enchaînements de plein de "jobs", comme on dit. Pour dire qu'il y a des étapes différentes. Et parfois on peut sauter une étape. Et dans l'outil qu'on utilise, on appelle ça "mettre un job en mode simulation".

Ben je viens de consulter toutes les demandes de ce genre, et toute les demandes de passage en mode simulation viennent de la seule femme de l'open space.

Moi ^^

lundi 3 mai 2010

Houmour dou Bourou

"Et t'as vu des sirènes ?"
"Nan, j'ai vu des si-rois !"
"ahah ! Jean Blaguin ?"
"Nan."
"Jean Blag'deux ?"

^^

José Garcia fera-t-il Iron Man 3 ?!


Sans que le film ne perde un quelconque intérêt, dès le premier opus, j’ai subi un choc : l’impression de voir José Garcia en super-héros, avec le collier de barbe, et la cambrure sous t-shirt marcel, comme dans Jet Set, quand il fait un type super gay.

Oui, du coup, Robert Downey Jr en a pris un coup dans la poupée dans mon imaginaire intérieur. Raaah, et dieu sait que pourtant… depuis Ally Mc Beal…. Et pis c’est pas un bad boy, c’est le parfait tourmenté qui attise le tropisme féminin. Le gars incompris, ténébreux, qui noie son spleen dans des substances qui rendent gaga (ouh lalaaaa !! ramama yaya !).

Donc une fois le choc visuel passé, le premier Iron man était passé comme une lettre à la poste.
On peut en dire autant du deuxième.

Le scénario ne casse pas trois pattesà un canard boiteux, mais bon, on reste dans l’éternel « gentil contre méchant », donc bon, une première confrontation un peu chiche, puis du gros lourd qui tâche pour bien finir. Je regrette juste de ne pas avoir saisi plus tôt qui était le méchant pour Stark. Parce que le coup classique du type paumé qui perd un proche et qui veut se venger du super-héros, ok, on commence à connaître, c’est même assez téléphoné comme trame, mais on aime bien savoir vite pourquoi. Je vous rassure, tout est expliqué par la suite, pour ceux et celles qui, comme moi, n’ont jamais ouvert un comics Iron Man, on ne nous laisse pas dans la brume de notre ignorance.

Que dire du film… grosso modo pas grand-chose, le moment est bon. Juste trois poins.

1. Stark a beau être méga-bon, il n’en est pas moins un personnage totalement imbuvable. Les aficionados diront probablement que, ah bah pour une fois, c’est fidèle au personnage de la bande dessinée, etc etc, fort bien ! C’est juste que… Ouais, c’est rare d’avoir à supporter un personnage aussi arrogant et prétentieux en deux heures. Encore un qui n’améliore pas l’image des milliardaires, hinhin. Non mais c’est vrai, quoi, comment il fait son maquereau avec ses mèches gominés, ses veines saillantes, et sa rétorque grinçante pour tomber les nénettes qui aiment qu’on leur fouette les tétons avec de bons mots !

2. J’ai peur que John Favreau (le talentueux ultimate fighter milliardaire que Monica de Friends avait failli épouser), se soit fait refourguer un des gars des effets s péciaux de Tim Burton pour une des premières scènes d’action, la scène de l’attaque sur les voitures de courses à Monaco. Parce que pfiouuuuu, à un moment, le méchant marche vers la caméra, sur la piste de la course automobile, et trois véhicules arrivant à toute allure s’éclatent littéralement les unes contre les autres, dans la surprise du bordel que le type a foutu sur la fameuse piste. Eh ben dites donc… c’était beau et bien fait comme dans une version remasterisée de Braindead. Ah oui, les voitures explosent joliment. Juste le découpage du personnage de Mickey Rourke, dans la scène, a dû être fait sous Paint, ou un truc du genre. Rassurez-vous, les autres effets sont très très bien, absolument superbes (pour une novice dans mon genre). Ils ont dû dégager le stagiaire rapidement, à mon avis.

3. Mickey. Mickey, Mickey, Mickey, Mickey….. raaaaaaah, Mickey….. *soupir*. Mickey….. Pourquoi ?
En 15 ans, il est passé de fuckable à bankable. Dommage pour nos yeux, tant mieux pour le cinéma et pour son banquier.
Il a été physiquement plus flippant, on peut dire que le coup est assez bien rattrapé. Si on aime les lèvres pulpeuses. Mais il tient ce rôle de main de maître. Froideur et russité russifiante. Très joli accent. Il a aussi bien fait d’arrêter de se ronger les ongles. Dommage qu’il ait des serres à la place, maintenant. J’ai beaucoup envie de voir The Wrestler, maintenant. Et de revoir Sin City. Et 9 semaines et demie. Raaaaaaaaaaaaaaaagh, miam miam miam…. Gah.

Très jolie Scarlett Johannsen. Juste madame, les boucles effet mouillé, je suis pas sûre. Mais vu comme elle est bonnasse, je suppose que c’est un détail qui n’aura dérangé aucun homme dans la salle.
(Non mais les mèches hyper séparées, façon effet un peu mouillé, ca fait clip brésilien des années 90, pub Schweppes ou Pacific, ou coiffeuse de Roubaix chez Préserva’Tif.)

En cours de route, on nous allèche avec deux allusions aux Avengers, à venir, réunissant quelques super-héros sous forme de ligue. Un clin d’œil à Captain América, et l’arrivée de Fury, qui va probablement être à l’origine de la grosse réunion. Vivement !! Gnih !

Le Robert Downey Jr du pauvre.