mardi 27 avril 2010

Mon voisin est charmant, et je l'adore.
Encore plus quand il est drôle (et je dis ça sans pensée péjorative, c'est tout à fait sincère !)
On va l'appeler Rigolous

Rigolous : "L'adresse, ici, c'est quoi, déjà ?"
Ouam : "Avenue du Maréchal Juin, il me semble."
Rigolous : "Ah... comme un joint ?..."
Ouam : "Uhuh, non, comme le Maréchal qui a fait la guerre, uhuh..."
Rigolous : "Ah, comme le mois, alors ?"
Ouam : "Vi, voilà, vi"


Je me moque pas, un jour (et j'avais déjà un âge avancé), on m'a dit "Gandhi" et j'ai répondu "Qui ?".
Comme quoi, je me moque pas.

vendredi 23 avril 2010

Soap & Glory, il était temps !


En 2009, à Dublin, lors d'un de mes pélerinages shopping entre girlz, j'ai découvert une marque de cosmétiques qui déboite sa maman, c'est Soap & Glory.

Les gens qui ont créé cette marque ont tout compris, ce sont des génies, je les adule.

La marque
Voilà, c'est comme un nom de soap opéra, c'est tout juste génialissime, on sait immédiatement qu'on est visée, et on aime ça, on a envie de tout humer, de tout tester, et de tout avoir sur sa coiffeuse (ou son bureau d'ordinateur/coiffeuse, je cumule, ça permet un multi-tasking petit-déjeunal non négligeable). Et franchement, se tartiner de Soap & Glory en mattant Sex and the City pour la milliardième fois, ça le fait sévèrement. Pour peu qu'on ait développé un petit côté mono-maniaque.avi (trop geek, yeah !).


Le packaging
C'est merveilleux, encore un bingo-lotto admirable. C'est rose. C'est rose partout, ça envoie des paillettes dans les yeux, on a envie de lire tous les descriptifs, c'est une sorte d'aimant à rétine. Directement inspiré des années 50-60, leur packaging est savoureux mélange de polices rétro, de photos vintage de jolies femmes de ces années là, c'est très Chantal Thomas dans le genre, mais en cosmétiques. La mode du vintage nous envahit depuis un certain temps, maintenant, c'est loin de me déplaire bien au contraire, et là, elle atteint son paroxysme en cosmétologie. Tout est décliné dans la charte graphique rétro, les produits ont des noms composés alléchants, en polices super girly, le tout dégradé dans l'immensité infinie de tous les tons de rose possibles et imaginables, le tout légèrement bordé de liserés noirs.

Les produits

Mist you madly : Une brume eau de toilette, ultra sucrée à l'odeur, qui enveloppe plutôt bien, et a soeur, plus "envahissante" façon Angel je dois bien l'avouer, mais bon, en mieux et en moins gerbant, Glam-a-lot ; Girligo une brume hydratante, super légère aussi, qui ne laisse pas de gras sur la peau, et dont l'odeur se marie à merveille avec Myst you madly (à vrai dire, le meilleur moment quand je vais au sport, c'est la douche, et la tartine des deux produits que je mets en sortant, *soupir de plaisir*, ah Herbert...) ; et un gros pot de Righteous Butter, que j'adore tellement que depuis que je l'ai (septembre, argh, mais la bonne nouvelle, c'est que tous leurs produits se conservent 24 mois après ouverture ! yay !), je l'utilise avec une parcimonie indescriptible...
En gros, les arômes sont évidemment très féminins, très "cuculs", chimiques of course, mais on ne tombe pas dans l'éternelle ritournelle des chimiques fruits rouges pour les filles, vanille pour les filles, coco pour les filles, passion pour les filles, etc etc. Là, les parfums sont vraiment agréables, féminins, et portables à tout moment.

La bonne nouvelle
Depuis septembre, je n'ai malheureusement pas encore remis les pieds à Dublin ou dans tout autre pays anglo-saxon, à vrai dire. Et à mon grand désarroi, pour avoir testé une foultitude de sites qui en vendent par correspondance (Boots, par exemple, et plein d'autres), aucun d'entre eux n'a l'autorisation (pour d'obscures raisons que j'ignore mais qui m'exaspèrent) de livrer hors UK&Ireland. Et je peux vous dire que j'en ai simulé, des paniers !!! Bah nan. Jamais. Et sur Ebay, introuvables ! Que dalle !
Mais Dieu inventa Facebook, puis le groupe Soap & Glory et la news est née... Soap & Glory vend sur Asos.com, . TILT !!!! Madame X ne m'avait-elle pas dit qu'Asos était un de ses sites de VPC british fétish ?? SI !!
Et voilà.
Voilà comment, en quelques clics, j'ai assouvis une autre de mes innombrables et futiles, et coûteuse, envie.

Si un jour vous avez quelques euros qui trainent, et envie de tester un nouveau produit, lancez-vous, on a toutes un côté Barbie en nous, non ?

Et au passage, si vous commandez, faites-moi signe, si ça se trouve, on peut faire une commande groupée entre coupines !

Tim, tu m'as déçue...


Alice au Pays des Merveilles.

Par Tim Burton.

Rien que ça, c'était prometteur.

Eh bien que nenni. Résultat : minable. Déçevant. Déroutant, not in a good way.



Certes, Alice retourne à Wonderland, pour la seconde fois, et tout lui semble familier, et pour cause, mais elle n'avait gardé de sa première aventure que des rêves qui la hantaient toutes les nuits. Soit.

Certes, Wonderland est dévasté à cause de la Reine de Coeur qui s'en est donné à coeur joie, et tous les habitants, déjà bien barrés à la base, sont complètement... glauques.

Le tout est très décousu... en terme de scénario... à tel point que j'ai eu l'impression de voir une sorte de patchwork de Shreck, Le seigneur des Anneaux, Titanic, Jeanne d'Arc...

Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment est-il possible que, même Johnny Depp, qui n'est pas forcément une de mes idoles, mais dont je reconnais que le travail est généralement payant, est... fade... incompréhensible... impossible de cerner son personnage... Là aussi, j'ai eu l'impression de le voir dans une sorte de schyzophrène qui ne sait plus se sortir de Sweeney+Wonka.

La scène du thé est décevante, tout simplement. A l'image du reste du film, pas de rythme, des dialogues sans aucun sens, je n'ai rien compris à l'enchaînement.

Et les effets spéciaux ! Les animations ! C'était laid et mal fait ! J'ai rarement cette impression (en 2010), mais là, j'ai compris que ce film allait très très mal vieillir. L'animation de la tête de la reine (excellente idée, à mon goût, pourtant), était horrible, de gros problèmes de perspective ; et les jambes du chevalier méchant de la reine de coeur ! Censées être très longues, elles étaient en 3D, avec une animation poussive, j'ai même cru qu'ils allaient en faire un gag, comme pour le roi dans Shreck, dont on découvre qu'il chausse de fausses grandes jambes, mais non, c'était juste moche et mal fait !

Et que dire de la reine blanche... Je n'ai rien contre Anne Hattaway, mais question codes visuels, normalement, on ne colle pas de gros sourcils noirs et une grosse bouche noire à une fée toute blanche et toute en halo blanc. C'est un peu comme les méchants qu'on fait toujours très maigres, très bruns, avec des toutes petites pupilles. Du coup, j'ai eu l'impression étrange pendant tout le film, qu'on allait avoir droit à un revirement de situation avec un passage du côté obscure de la reine blanche. Mais non. Même le gag sur sa grâce excessive et mise en scène tombe à plat !

Paumée, que j'étais. Pire ! 40 minutes avant la fin, je souffrais de voir qu'une nouvelle scène s'ouvrait et prolongeait l'histoire avant le dénouement !

Vivement le Phantasmagoria de Manson, c'est moi qui vous le dit ! Au moins, ça devrait pas être bien pire !

O, temps, suspend ton putain de vol de ta race, ou je te marave.

Aaaaaaah, bah moi qui ne savais pas par quoi commencer ce nouveau blog inutile !!

K-man : "et toi, t'as quel âge ?"
Ouam : "huuuum.... 31 ans"
K-man (apparemment ultra-surpris, les yeux ronds et incrédules) : "ah.... oh.... hum... j'aurais dit un peu plus..."


Voilà.

Normalement, à ce stade de la conversation, une personne qui comprend son faux pas ajoute un banal "nooooon, mais c'est pas physique, hein, c'est ta sagesse, ta maturité, ta façon de parler et de réfléchir, tu vois..."

Mmmbon. Là non.

Spécial dédi : "On vieillit mal, j'te dis. Pfff..."