vendredi 23 avril 2010

Tim, tu m'as déçue...


Alice au Pays des Merveilles.

Par Tim Burton.

Rien que ça, c'était prometteur.

Eh bien que nenni. Résultat : minable. Déçevant. Déroutant, not in a good way.



Certes, Alice retourne à Wonderland, pour la seconde fois, et tout lui semble familier, et pour cause, mais elle n'avait gardé de sa première aventure que des rêves qui la hantaient toutes les nuits. Soit.

Certes, Wonderland est dévasté à cause de la Reine de Coeur qui s'en est donné à coeur joie, et tous les habitants, déjà bien barrés à la base, sont complètement... glauques.

Le tout est très décousu... en terme de scénario... à tel point que j'ai eu l'impression de voir une sorte de patchwork de Shreck, Le seigneur des Anneaux, Titanic, Jeanne d'Arc...

Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment est-il possible que, même Johnny Depp, qui n'est pas forcément une de mes idoles, mais dont je reconnais que le travail est généralement payant, est... fade... incompréhensible... impossible de cerner son personnage... Là aussi, j'ai eu l'impression de le voir dans une sorte de schyzophrène qui ne sait plus se sortir de Sweeney+Wonka.

La scène du thé est décevante, tout simplement. A l'image du reste du film, pas de rythme, des dialogues sans aucun sens, je n'ai rien compris à l'enchaînement.

Et les effets spéciaux ! Les animations ! C'était laid et mal fait ! J'ai rarement cette impression (en 2010), mais là, j'ai compris que ce film allait très très mal vieillir. L'animation de la tête de la reine (excellente idée, à mon goût, pourtant), était horrible, de gros problèmes de perspective ; et les jambes du chevalier méchant de la reine de coeur ! Censées être très longues, elles étaient en 3D, avec une animation poussive, j'ai même cru qu'ils allaient en faire un gag, comme pour le roi dans Shreck, dont on découvre qu'il chausse de fausses grandes jambes, mais non, c'était juste moche et mal fait !

Et que dire de la reine blanche... Je n'ai rien contre Anne Hattaway, mais question codes visuels, normalement, on ne colle pas de gros sourcils noirs et une grosse bouche noire à une fée toute blanche et toute en halo blanc. C'est un peu comme les méchants qu'on fait toujours très maigres, très bruns, avec des toutes petites pupilles. Du coup, j'ai eu l'impression étrange pendant tout le film, qu'on allait avoir droit à un revirement de situation avec un passage du côté obscure de la reine blanche. Mais non. Même le gag sur sa grâce excessive et mise en scène tombe à plat !

Paumée, que j'étais. Pire ! 40 minutes avant la fin, je souffrais de voir qu'une nouvelle scène s'ouvrait et prolongeait l'histoire avant le dénouement !

Vivement le Phantasmagoria de Manson, c'est moi qui vous le dit ! Au moins, ça devrait pas être bien pire !

1 commentaire:

  1. Ah y'est, j'ai enfin pu lire ton article ! je n'ai pas voulu le lire avant d'écrire le mien, trop peur d'être influencée... mais je vois qu'on en pense la même chose.

    On peut en effet comparer à Jeanne d'Arc, ou le Seigneur des Anneaux, aussi chiant. Complètement hors sujet puisqu'il s'agit d'Alice aux Pays des Merveilles !! hors sujet !

    J'avais pas vu que le valet avait de longues jambes par contre ! j'étais sans doute hypnotisée...

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