mercredi 13 avril 2011

C'est là, entre mon karma et mon aura que les bactéries se développent....

Café post-déjeûnatoire.

Tarkan
"Bon, j'me casse."
Ouam, dans un élan humoristique, je lève lentement les bras et le visage vers le ciel, signe de ma reconnaissance envers la clémence divine
"Eeeeeeenfin une bonne nouvelle aujourd'hui !"
Silence.
Ouam
"Et tu vas où, comme ça ?"
Tarkan
"A un enterrement."

C'est la deuxième fois, de toute ma vie, que je fais cette bourde. Quelles étaient les chances ?

On aurait plutôt dit qu'il allait là. ^^

lundi 4 avril 2011

Quand j'étais petite. Plus que maintenant, disons.

Puisque je ne suis pas chez moi, et qu'un proxy de mes couilles (je suis dans une phase « grossièretés assumées », voilà, c’est dit) m'empêche de le faire sur son blog, à Eleanor, je le fais ici, c'est un peu naze, ça fait un peu copieuse, mais tant pis, ouvrons le journal intime virtuel de Pika.

Eleanor, parce que ta note m'a plu, parce que j'ai adoré, et parce que c'est typiquement le genre de conneries que j'adore raconter, eh bien... je me lance.

Quand j'étais petite…

… je croyais que le pot-aux-roses était un poteau rose. La honte, quand je l'ai vu écrit pour la première fois....

… un jour j’ai volé une boîte de smarties. J’en mangeais un par jour, et je cachais la boîte précieusement, je n’ai jamais trop su si j’avais honte ou pas… mais c’était chose faite.

... je lisais déjà des Harlequins (oué, genre à 11 ans, j'en piquais à ma grande cousine), et je tripais les belles histoires d'amour, et toutes ces quiches qui passaient leur temps à se faire secourir par des mecs trop flouzés, mon préféré s'appelait Villa des Anges. Mais j’aimais aussi les romans d’épouvante J’ai Lu que je volais régulièrement à ma mère.

... je jouais à ma maison de poupée fétiche magnifique - qui a failli me donner un arrêt cardiaque quand je l'ai vue, en me réveillant, le matin de Noël – en regadant les Oiseaux se cachent pour mourir.

… j’écoutais et je chantais Niagara et Lio pendant des heures. Mais ça ne vaut pas mes séances de walkman nocturnes, l’été, quand j’ouvrais les volets en pleine nuit, que je mettais mes écouteurs et que j’écoutais à fond Karen Cheryl en faisant mine que j’étais elle, en plein concert sous la lune… j’avoue.

… j’ai frotté pendant plusieurs minutes les verres de mes premières lunettes, accroupie dans la cour de mes grands-parents, tellement j’étais furax qu’on m’affuble de telles horreurs, les fameux modèles eighties bien gros, épais et marron (grivoiseries diverses, sortez de mes pensées). Du coup, on m’a collé des lunettes et une sacrée danse par la même occasion.

… mon chien, que j’ai longtemps appelé « Lagmmm » pleurait avec moi quand je tombais (Lady, il s’appelait. C’était un mâle, jamais compris…), et prenait le thé (de l’herbe coupée) avec moi dans ma maison de jardin en tissu.

… j’adorais regarder Cocoricococoboy et autres conneries d’émissions de Collaro… et Maguy… et Marc et Sophie… et Chateauvallon… et Rue Carnot… et les sagas de l’été… je vivais avec mes grands-parents, aussi, ceci explique peuuuuut être cela ^^

… quand j’écoutais Happy Birthday des New Kids on the Block, je m’imaginais qu’ils étaient là et qu’ils la chantaient pour moi, parce qu’ils étaient amoureux de moi. (Je devrais peut être arrêter cette note ici, ça devient pathétique…)

… alors qu’un après midi, je me vautrais sur le parquet du salon, genre « regardez, je suis une danseuse à plat, et couchée, je suis trop souple », une guêpe m’a piquée. On a fait une poupée à mon doigt. Je suis partie me coucher, toute traumatisée, avec tous mes Astérix.

… après m’être faite piquer par une connasse de guêpe, donc, j’ai développé une terreur des choses qui volent et que je n’arrive pas à distinguer (genre généralement, on se moque de moi en disant « c’est une mouche », oué bon, ben, ok, ça va. Ou « C’est qu’une abeille, ça pique pas. » : arrêtez, les gens, avec cette phrase, je n’ai pas l’intention de me spécialiser dans ce domaine que tout le monde a masterisé, apparemment, qui est « de la distinction des guêpes et des abeilles », je m’en fous, je ne veux pas les voir à moins de 5 mètres de moi, c’est simple, ca ne se discute pas, je n’ai pas envie d’ouvrir un débat. Ca vole, c’est un peu jaune, un peu noir = danger potentiel. Et puis je ne me promène pas tout le temps avec ma collection de Astérix, alors imaginez la convalescence pourrave.) ; et j’ai refilé cette terreur à mes petites cousines, j’ai honte, depuis, je fais des efforts pour donner un meilleur exemple. Mais c’est dur, même les yeux fermés à mort.

… une nuit, alors que je dormais avec mon autre grand-mère, je lui ai vomis dessus. J’étais aux anges, je la détestais viscéralement. Depuis, j’adore le cassoulet et le thé.

… mon grand-père et mon oncle, qui avaient leurs brevets de pilotes privés, m’ont emmenée faire un tour dans les airs. Je me suis endormie, bercée par le bruit du moteur. Ils étaient un peux vex’.

… j’allais faire de la balançoire en cachette, dans le fond du jardin, qu’on avait vendu aux voisins, mais qu’ils n’avaient pas encore clôturé. Pis quand ils ont clôturé, mes mains passaient, du coup, je leur chouravais plein de groseilles (et les framboises d’un autre voisin).

… je jouais au jokari toute seule contre un mur. J’ai jamais vraiment regretté d’être fille unique, bien au contraire, j’aimais plutôt ça. Sauf pour le jokari. Enfin, il n’a pas fait long feu, la balle a fini par se décrocher et voler quelque part, dans le voisinage.

Voilà, c’est un peu fouillis. C’est normal, on était gosses, c’était déjà pas bien clair à l’époque, alors 20 ans plus tard…