mercredi 7 juillet 2010

Mon épisode Ninja

Je suis d’une nature plutôt lâche. Plus les conflits sont loin de moi, plus je les ignore, mieux je me porte.
Ca ne résoud rien, mais ça adouçit la vie, le temps que ça dure.

Hinhin.

Mais on peut aussi avoir des surprises…

Les années collège… les années vilain petit canard, la mochattitude, les coupes de veuch à la con, les fringues trop nazes mais qu’il faut user malgré tout, les filles alentours qui se font leurs premiers mecs et qui en parlent à tue-tête dans les vestiaires, les mecs qu’on kiffe mais qui s’en cognent, les profs qui te balancent des craies dans la tronche parce que tu regardes ailleurs, les profs qui balancent des tables dans la gueule des gros relous, bref, le temps des cerises pourrites.

6ème. Professeur principal, Madame Jarry, nous présente une nouvelle venue. « Qui veut bien prendre en charge l’intégration de R. ? » J’ai levé le doigt. Ca paye, 20 ans après, je serai témoin à son mariage en Transylvanie.
Une grande amitié voit le jour, et survivra à 20 années de va-et-vient à travers le monde. Mais les quelques années de collège n’ont pas été de tour repos.
Parce que bon, ma copine R. n’était pas ma seule coupine au même titre qu’elle s’en est fait d’autres, heureusement, jusque là , tout va bien, nous n’étions pas des sauvages.

C’est là que fait son entrée Nathalie la grosse connasse. Au début, tout allait bien, Nathalie était très copine avec Réka, il me semble qu’elles faisaient du sport ensemble, enfin, c’est un peu flou, mais j’ai souvenir qu’elles partageaient la passion du dada.

Et Nahtalie s’est prise d’une forme de haine jalouse à mon égard, un truc bien chiant, puisqu’elle a commençé à sévèrement me casser les couilles, à me chercher dans tous les sens, à me faire un peu la misère. Avec le recul, je me demande si je n’exagère pas un peu, mais pour en arriver à ce que je vais raconter, je ne pense finalement pas.

Car un jour, Nathalie a poussé le bouchon, un peu trop loin pour mon goulot de petite mijorée.
Retour de weekend, je ne sais plus si elle a été absente, toujours est-il qu’en revenant, elle nous raconte une mésaventure absolument horrifiante, le genre de truc qui te fait friser la moule direct, de douleur.
En pleine séance d’équitation, la nénette s’est fait mordre par un cheval, sur la poitrine, genre juste pile au dessus du nibard, ou à la naissance de celui-ci. Ouille.

Ben imaginez-vous, que moi, qui jamais de ma vie n’ait eu de geste vraiment violent, ce jour-là, je vous dis qu’elle m’a cherchée sévère, il me semble bien qu’elle a commencé à me coincer contre le mur du préau, et j’ai craqué, j’ai tout lâché, j’ai réveillé ma hulkette de poche : je lui ai foutu un bon gros coup de poing de toutes mes forces pile sur sa cicatrice toute fraîche.

Calmée direct. J’en ai plus entendu parler. Elle a eu sa dose.
Un mélange de satisfaction jouissive et de honte m’ont longtemps habitée.

Finalement, il reste la jouissance et le plaisir de se dire : « I STOOD UP FOR MYSELF, FUCK THAT SHIT. »

1 commentaire:

  1. Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh savage girl powaaaaaaaaaaa !!
    Une question : la cicatrice a explosé ?! Sinon, je suis en admiration devant tes catégories, en particulier "mon cheval bouffe mes nichons" :)

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